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DavidDubreuil.com
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B.A.S.S. = E.S.P.A.C.E.

B.A.S.S. = E.S.P.A.C.E.

http://www.bassmaster.com/sites/default/files/imagecache/slideshow_image/IMG_3104.jpg

La polémique soulevée par la limite "boundary" imposée par le DNR du Wisconsin ne s'est pas tarie. Elle enfle même de jour en jour. Mais pourquoi diable B.A.S.S. est-elle aussi avide de grands espaces ?

 

Je vais être franc avec vous : en regardant le nombre de connections qu'a provoqué cet article, j'ai senti un intérêt certain pour ce thème. Puisque ce sujet ne vous saoûle pas encore, je vais donc continuer et pousser un peu plus loin le débat.

 

Comme je le disais précédemment, B.A.S.S. s'est amouraché des grands espaces et on peut honnêtement se demander pourquoi, car sur une petite surface, la couverture médiatique est bien meilleure et bien moins coûteuse. En effet, rien ne peut échapper à l'oeil déjà viligent des photographes et des cameramens.

 

Pourtant, B.A.S.S. rechigne à l'insalubre promiscuité. Et elle a ses raisons, sommes toutes, bien naturelles.

- Elle assure à l'Etat visité une visibilité fantastique. A l'image du Tour de France, elle peut exhiber la diversité des sites rencontrés : rivières, lacs, criques, villas, docks et monuments (quais, ponts), etc. Elle abreuve le touriste-pêcheur d'un flot d'images variées. Ceci est bien entendu, tout à l'avantage du tourisme local.

 

- Elle assure à ses meilleurs compétiteurs, un espace confortable, propice à leurs spécialités. Les flippeurs trouveront des bordures alléchantes, les pros du hardbait trouveront les bancs de baitfish, les monomaniaques des "river-systems" remonteront les affluents, les pêcheurs de structures auront tout loisirs de pêcher les épaves de pleine eau, etc. Le business y trouve son compte.

 

- Elle démontre que la pêche sportive n'affaiblit pas le milieu et ne nuit pas aux populations de poissons. Et c'est sûrement sur ce dernier point (le plus important pour BASS) qu'il faut méditer.

 

Car ce week-end, sur le plus grand lac du monde, le lac Michigan, on a assisté à ça :

 

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Une très désagréable promiscuité !

 

Et ça, ce n'est pas bon du tout, mais alors pas du tout !

Car la zone, la plus connue fut matraquée toute la journée par les meilleures pêcheurs de la planète ! Aaron Martens, surement le meilleur pêcheur en drop shot du monde (et peut-être pas qu'en drop, mais c'est un autre débat), a récolté 20 Lbs; mais combien de poissons a-t-il "secoué" sur la zone. Et combien de poissons ont été capturés sur cette zone aujourd'hui ? Un nombre impressionnant !

Mais cette zone n'est pas intarissable et le poids des sacs devrait s'étioler de jour en jour... Dévoilant au grand jour l'intolérable vérité : la compétition, ça nuit à la pêche et aux poissons !!

Si B.A.S.S. prône autant les grands espaces, c'est tout autant pour promouvoir la liberté que procure la pêche que pour cacher sous le tapis une évidence...

 

Et on ne peut lui en vouloir, car la pêche, ce n'est pas ça !

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